Frappée par un arrêté de péril depuis septembre 2000, à la suite de la tempête de décembre 1999, elle a fait l’objet d’une opération de démolition-reconstruction pilotée par la municipalité de La-Teste-de-Buch, qui en est gestionnaire. « C’est un monument symbole du Bassin », se réjouit le maire de La Teste, Jean-François Acot-Mirande.
La cabane tchanquée n°53 avait été édifiée pour la première fois en 1883 par un ostréiculteur qui voulait surveiller ses parcs à huîtres. Elle avait été détruite par une tempête en 1943, avant d’être reconstruite une première fois, en 1948, sur des pilotis en béton.
La nouvelle réalisation des architectes Jean Dubrous et Jean-Jacques Soulas n’utilise que du bois : pilotis en azobé, planchers en chêne, murs et cloisons en pin maritime.
La cabane est destinée à accueillir un espace muséographique consacré au Bassin d’Arcachon et à l’ostréiculture. Mais cette réalisation ne fait pas que des heureux. « Je suis très déçu. Elle ne correspond pas exactement à celle d’avant, avec la balustrade autour, et les poteaux carrés », regrette ainsi son dernier occupant Jean-Claude Perriere, qui avait dû il est vrai quitter les lieux contre son gré.
> La véritable histoire de la cabane tchanquées n°53
« Nous nous sommes complètement inspirés du style arcachonnais, et il est tout de même préférable d’avoir utilisé du bois que du béton. Et la balustrade offre un véritable belvédère pour découvrir la vue sur le Bassin. Ce n’est plus une cabane privée, c’est un espace public », argumente l’architecte Jean Dubrous.
Source : La Dépêche