Suite aux excellentes réflexions de l’Esquirey (lire Aimable pamphlet sur l’attribution des AOT à l’île aux oiseaux), je tiens à apporter mon témoignage.
Ma famille a subi un long combat judiciaire contre l’État et ma
tante, aboutissant à la spoliation de notre cabane. Cette cabane, bien connue de tous, construite par mon grand-père pour sa fille Suzette, financée en quasi totalité par mon père.
Nous y avons passé toutes nos vacances de 1948 à 1982, jours et nuits, mon père et nous, durant les vacances de Pâques, au minimum deux mois l’été, plus quelques jours de temps à autre. Ma mère y passait entre trois et quatre mois par an.
Nous connaissions, je connais, l’île par cœur, nous passions
nos jours et souvent nos nuits à la chasse, à la pêche, et
naviguions sur le bassin de jour comme de nuit.
Aujourd’hui, à bientôt soixante-dix ans, je lis beaucoup trop
d’articles souvent erronés sur des sites web publiant de
fausses informations ou faisant des commentaires sur une
histoire dont ils ne connaissent rien !
Si nous avions réussi à conserver notre bien, cette cabane
sur pilotis serait toujours entretenue et vivante et non pas devenue un « monument
historique ».
Suzette a aujourd’hui 98 ans et réside à Arcachon.
MP, petit-fils de Hubert Longau, bâtisseur de la cabane n°53.