Il avait la fierté des gens de la mer, la rudesse de l’autochtone et derrière ce masque la générosité, le sens du partage et l’hospitalité de ceux que la vie n’a pas toujours épargnés.
La mer, il la connaissait bien au travers des métiers qu’il y avait exercés. Elle l’avait forgé en homme juste et sans compromis.
Impuissants devant cette injuste fatalité, ses amis de l’île, ses voisins de quartier, portent une grande tristesse dans leurs cœurs et s’inclinent devant la dignité et le courage d’Annette son épouse, d’Adrien son fils et de Julie sa fille. Ils peuvent être assurés du soutien de tous ceux qui, pour l’avoir connu, garderont de Jean-Louis l’image d’un homme de cœur et d’un véritable amoureux de l’île.
Jean-Louis, par cet amour de l’île, tu étais sans nul doute parmi les plus ardents défenseurs des droits de tous dans cette éthique républicaine qui t’honorait. Parfois à grands coups de gueule, ta grande connaissance de la faune, de la flore et du milieu marin te dressait en protecteur inconditionnel de ce lieu de paix contre les « innocents » de tous poils.
Jean-Louis, nous poursuivrons et porterons ce même message d’amour et de respect, en mémoire du personnage charismatique que tu fus et qui a désormais sa place dans la légende, près de « l’Homme et la Mer ».