Aclou de l’île aux oiseaux

Faune et flore

L’une des plus grande richesse de l’île aux oiseaux est sans conteste la biodiversité qu’elle offre toute l’année à ses visiteurs.

La flore

Statices à feuille de lychnis

Façonnée par les vents du large, une forêt de pins maritimes (Pinus pinaster) tente depuis des années de s’imposer sur les plus haute terre de l’île ; mais les différentes tempêtes (surtout celles de 1999 et de 2009) ont régulièrement raison de son expansion. Toutefois, des actions de reboisement sont effectuées par les usagers de l’île afin de pérenniser ce joyau unique.

Les zones humides représentent la majeure partie du territoire. De nombreuses espèces de végétaux et de plantes aquatiques aussi rares que fragiles poussent dans les méandres des esteys. Ainsi nous trouvons encore de splendides jonçaies, des statices (limonium auriculiursifolium), des salicornes vivaces (Arthrocnemum), des soudes maritimes (Suade) et une multitudes d’autres plantes endémiques aux zones littorales côtières.

Lorsque la mer se retire apparaissent alors les vasières abondamment recouvertes de petite zostère (Zostera) dont la Bernache cravant (Branta bernicla) est très friande.

Toutefois, des espèces invasives s’invitent sur l’île et tentent de s’imposer dans la course à la survie. Ainsi, le Baccharis (Baccharis halimifolia), plus communément appelé cotonnier, importé de Floride ou la spartine (Spartina) sont de plus en plus présents et modifient progressivement le milieu.

Espèces envahissantes

La faune

Toute l’année, des myriades d’oiseaux peuplent ce site. Qu’ils soient nicheurs, sédentaires, hivernants ou simples visiteurs en étape migratoire, c’est plus de 150 espèces qui peuvent être observées.

Ainsi la gorge bleue à miroir blanc (Luscinia svecica), la bergeronnette printanière (Motacilla flava), le bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus), le hibou des marais (Asio flammeus), le courlis cendrée (Numenius arquata), le pluvier argenté (Pluvialis squatarola), l’aigrette garzette (Egretta garzetta), le martin pêcheur (Alcedo atthis), le faucon pélerin (Falco peregrinus), la sarcelle d’hiver (Anas crecca), l’oie cendrée (Anser anser) et tant d’autres justifient l’appellation de l’île.

Répartition de l’avifaune

Les mammifères, eux, ne sont représentés que par deux espèces : le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) et le surmulot ou rat brun (Rattus norvegicus). Importés, leur seule présence façonne le milieu en limitant le développement de la végétation, mais assurent un nettoyage constant du site.

Une légende raconte la présence exceptionnelle de sanglier (Sus scrofa) venu et reparti à la nage...

Un autre type de faune s’invite aussi à chaque marée haute, il s’agit bien sûr de la faune marine. De nombreuses espèces de poissons viennent se nourrir ou se réfugier dans les esteys, les crassats ou les trous d’eaux tels que les lacs de tonne. Les muges noirs (Mugil cephalus), les muges sauteurs (Liza saliens) et les petits bars appelés ici brignes (Morone labrax) sont les plus communs.

Ces richesses et merveilles naturelles constituent une alchimie extrêmement fragile où chacun à sa place. Il est de notre devoir de les protéger.

Ile aux oiseaux

Association des concessionnaires, locataires, occupants et usagers de l’Île aux oiseaux pour la défense du paysage naturel et bâti

La marée

La météo

Haut de page